Attention , talent de la ville de Québec! Ce 10 octobre 2019 sort, après des années de travail, le deuxième album du groupe Sandveiss intitulé Saboteur.
Le groupe
Formé en 2011, Sandveiss (en référence à l’actrice Ellen Sandweiss, d’Evil Dead) est une formation heavy/rock fondée à Québec. Leur premier album s’intitule Scream Queen et sort en 2013 (réédité en 2014 sous le label Sexy Sloth). Les influences principales du groupe sont Black Sabbath, Kyuss, Tool et Mastodon. Leur son est un juste mélange de rock progressif, de stoner et de heavy. En 2015, le groupe se produit sur la scène du Festival d’été de Québec sur les Plaines d’Abraham et ouvre pour High on Fire et Megadeth. Il se produit aussi à Heavy Montréal. L’année suivante, 2016, sera marquée par la sortie d’un vinyle EP 7" comprenant deux pistes : Save Us All. Cet EP a été nominé au GAMIQ (Gala alternatif de la musique indépendante du Québec). Après quelques changements dans la composition du groupe (section rythmique basse/batterie) et une longue période d’écriture, Sandveiss revient en force cet automne avec un deuxième opus : Saboteur! Formation du groupe :
Luc Bourgeois (chant/guitare)
Shawn Rice (guitare)
Maxime Moisan (basse)
Dominic Gaumond (batterie); sur l’album c’est l’ancien batteur, Dzemal Trtak, qui joue.
L’album
Saboteur est composé de sept titres, tous extrêmement accrocheurs! La production est d’excellente qualité et les mélodies sont percutantes. La voix de Luc Bourgeois me fait un peu penser à celle de Zakk Wylde. Elle est claire et colle parfaitement avec le style musical du groupe.
Les choix d’Eddy
-The Masquerade : probablement mon morceau préféré de l’album, il y a un côté très Pink Floyd que j’apprécie énormément mélangé avec de très bons riffs de guitare. La créativité, l’originalité et la fraîcheur sont au rendez-vous avec cette pièce de presque 10 minutes. Mention spéciale pour les chœurs!
-Dead Inside : bon petit morceau stoner mélodique!
L’info inutile d’Eddy
Après avoir demandé à Luc Bourgeois (chant/guitare) pourquoi le titre Saboteur avait été choisi, voici ce qu’il m’a répondu : « Le titre de la chanson est venu en premier, mais, assez vite, le concept s’est développé à partir de là. Je me suis rendu compte qu’il y avait peut-être un dénominateur commun dans nos textes. Beaucoup de choses tournaient autour de la peur, ou pire encore, de ce que peut engendrer la peur. Autant dans nos vies personnelles qu’en société. C’est ce que la pochette exprime aussi. On dirait un genre de crâne ou, du moins, une figure menaçante. Mais en réalité, c’est une fleur morte. Aussi, l’album a pris tellement de temps avant d’être réalisé : période d’insécurité, problèmes de cordes vocales pour ma part, changement de line up important... On avait presque l’impression que quelque chose essayait de nous saboter. »
Bref...
Très bon album tout en nuances entre mélodies et sonorités incisives. On sent que le groupe a travaillé dur sur cette sortie. Supportez votre scène locale et achetez cet opus car il en vaut vraiment la peine! C'est en allant à leurs spectacles et en achetant leurs sorties/le merch que vous contribuez à faire vivre votre scène musicale locale préférée! Ils seront en concert le 23 novembre à la microbrasserie Le Trou Du Diable à Shawinigan. Je vous suggère fortement d’aller les voir, je les ai vus l’an dernier à la Source de la Martinière et c’était un excellent spectacle! La synergie musicale entre les membres opère vraiment sur scène!
Ils seront de retour d'ailleurs à la Source le 30 novembre(Québec) ! -Album : Saboteur
-À écouter : partout, du moment que ça joue fort!!!
-Accord boisson/musique : une pinte de stout!
-Ma note : 8/10
-Style : Heavy/Rock
-Label : Sexy Sloth
-Liste des chansons :
1.Sands of Time
2.Dead Inside
3.The Masquerade
4.The Divider
5.Saboteur
6.Broken Man’s Mind
7.Burning Ropes
Pour vous procurer cet excellent album (en différents formats – le format vinyle est superbe!) : https://sexysloth.bandcamp.com/album/saboteur
Merci à Luc Bourgeois d'avoir répondu à mes questions.
Merci à Pascale Dumont pour la correction de cette chronique.
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